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Depuis 2020, une équipe de passionnées promeut la discipline auprès des femmes à Lausanne. Danser sur une planche est un sport, mais aussi une affaire de communauté et de militantisme, plaident-elles. Car pour «rider», il faut faire sien l’espace public

Several woman skating on a longboard in a park
Sur le tournage de «Beyond Bo(a)rders», dans les rues de Barcelone. Au premier plan, la Suissesse Alexane Dubois du LGC Switzerland. — © Alex Massin / Longboard Girls Crew

Les Vans rebondissent sur la planche. L’air file entre les doigts et l’asphalte sous les roues. Les écouteurs dans les oreilles, la musique dans le corps, la Portugaise Ruba Nemekh danse sur roulettes. «Quand j’ai commencé le longboard, j’ai eu l’impression que mon enfant intérieur renaissait», explique-t-elle face caméra. Travelling avant. Cette fois, c’est une déferlante. Une vingtaine de femmes «rident» sur le bord de mer et dans les rues de Barcelone sur des sons électros. Et puis la lumière revient dans la salle du cinéma Oblo à Lausanne, où était diffusé jeudi soir Beyond Bo(a)rdersun documentaire signé Axel Massin réunissant les mots et le flow de 25 rideuses, originaires de 12 pays différents, membres du Longboard Girls Crew (LGC).
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