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Pour vaincre le blues de la cinquantaine, Graziella Comazzi s’est mise au longboard. A Aubonne, elle cherche d’autres adeptes pour former un groupe.

Skater balancing on a longboard in front of a fire station, LGC Switzerland.
En longboard dancing, le but est d’effectuer des croisements de jambe, un peu comme des pas de danse sur sa planche.
Sigfredo Haro (La Côte)

Avec ses tatouages sur les bras, ses Vans aux pieds et ses pantalons baggy, on peine à croire que Graziella Comazzi a la cinquantaine. Encore moins lorsqu’on la voit enchaîner les figures sur son longboard devant la caserne des pompiers à Aubonne.

Pourtant, c’est justement le fait d’avoir atteint le demi-siècle qui a poussé cette mère de deux enfants à se mettre au «longboard dancing». Une discipline qui demande d’exécuter des figures ou des pas de danse sur une longue planche à roulettes. «Je ne croyais pas tellement au cap de la cinquantaine. Mais en le vivant, c’est vrai que j’ai ressenti un changement. J’avais la sensation que ma vie allait ralentir», décrit-elle.

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